Break nous fait découvrir la danse Hip Hop…Cela fait des décennies, que les américains s’accaparent le marché des films sur la danse. Dans les années 80, on a eu Flasdance, Fame puis le hip-hop fait fureur. Ce qui a donné des petites pépites telles que Rize de Davide Lachapelle (c’est trompeur car il est américain !) Honey avec la superbe Jessica Alba ou Street Battle et bien d’autres encore.
Break : La french touch
Pour une fois, c’est un frenchie, qui explore cet univers de la danse, ces battles incroyables et ce feu, qui anime chaque passionné-e de danse. C’est le premier long-métrage de Marc Fouchard, sur la plateforme Viméo, vous pouvez d’ailleurs voir, quelques films courts dont il est l’auteur. Pour une première, on a trouvé que son film, est assez puissant dans sa narration artistique. La danse est l’ADN du film, (il y a de belles performances) elle fait le lien entre l’individu à priori brisé et la reconstruction de soi. La danse permet à deux accidentés de la vie, Lucie et Vincent, de se surpasser et d’aller au-delà de la rencontre amoureuse.
Sabrina Ouazani (Lucie) qui interprète cette héroïne, est une révélation dans ce genre de ce registre et c’est une belle surprise. 2018, a été une belle année cinéma, pour elle, entre Taxi 5, le film Demi-Soeur (dans lequel, elle partage l’affiche avec Charlotte Cabris et Alice David) et maintenant BREAK. Kevin Mischel, quant à lui, en est à son second long-métrage. Déjà repéré en tant que danseur, dans Divine, avec la remarquable Oulaya Amamra, il est très attachant, dans ce rôle, de jeune -homme, un peu écorché. A noter la participation du chanteur Slimane, dans le rôle d’un artiste à mobilité réduite. Faut-il être danseur-se, pour apprécier BREAK ? Certainement pas, le réalisateur a l’intelligence de pas rentrer dans une grande technicité de la danse hip-hop, sans toutefois trahir son état d’esprit.
