Quiet quitting : en souffrez-vous ?
Le quiet quitting, cela vous parle ? En effet, La « démission silencieuse » est un phénomène qui se répand de plus en plus. Mais qu’est-ce que c’est et comment peut-on dire si l’on en est victime ? Tout d’abord nous allons examiner ce phénomène. Ensuite nous verrons comment il est lié à la santé mentale au travail.
Souffrez-vous de quiet quitting ?
Tout d’abord, Le quiet quitting est le résultat de la typique frustration. Mais aussi du sentiment de manquer d’épanouissement au travail. Par conséquent, les symptômes peuvent se manifester par un désengagement professionnel. Mais aussi par un sentiment d’épuisement . Enfin, une perte de motivation. Donc par le sentiment que le travail ne sert pas à grand-chose.
Par exemple, des vidéos postées sur les médias sociaux . Et ces dernières montrent des employés s’ennuyant visiblement au travail. Alors, dans ce contexte, certains choisissent de démissionner. En effet, c’est le quiet quitting !
Isolement et refus
En clair, le quiet quitting signifie en pratique que vous êtes à bout. Et que vous ne faites que ce qui est inscrit dans votre contrat. Ainsi que vous déconnectez une fois le travail terminé.Par exemple, vous n’êtes pas censés consulter vos mails sur votre portable. Ou encore répondre à des appels professionnels en dehors des heures de travail. De plus, vous évitez également de lancer des initiatives pour la boîte. Et vous refusez des missions exigeant plus d’efforts et d’investissement. Par conséquent, vous passez aussi à côté de tout ce qui implique une plus grande socialisation avec les collègues.Et y compris les pot de fin de journée.
Quiet quitting : un vrai mal-être au travail
En effet, des études récentes montrent que cette realité touche beaucoup de personnes. Par exemple, l’Institut Gallup des États-Unis. Ce dernier a estimé que 50% des travailleurs âgés de plus de 18 ans sont en quiet quitting. Ainsi qu’un sondage Ifop aux Makers mené en France fin octobre. Et celui-ci révèle que 37% des salariés sont touchés par ce phénomène. Cependant, le travail occupe une place croissante dans la vie des Français. Par exemple, 24% considèrent son importance contre 60% il y a 32 ans.
Un moyen de protection risqué
En effet, les personnes qui ne sont pas heureuses s’interrogent . Et bien souvent sur la raison de rester. Mais la démission n’est pas toujours possible pour eux. Alors, ils entrent dans le quiet quitting. Car démissionner implique une précarité financière et un déclassement. De plus, il y a le risque de ne pas trouver d’emploi ou d’avoir à rechercher un autre travail.
Les risques du quiet quitting
Selon Emeric Lebreton, docteur en psychologie, ils sont nombreux. D’ailleurs, dans un article publié dans le Journal des Femmes, il met en garde contre les risques possibles de quiet quitting. Ainsi, il souligne la tension qui peut exister. Notamment avec son supérieur hiérarchique. Car ce dernier ne saisit pas que l’on soit moins engagé à 100%. D’autre part avec ses collègues qui se sentent alors surchargés. De plus, cette pratique peut augmenter le découragement. Mais aussi causer un sentiment d’apathie.
[…] Quiet quitting : en souffrez-vous ? […]